Le gouvernement de Guinée-Bissau, en partenariat avec l'ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le développement industriel), ECREEE (Centre CEDEAO pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique) et ALER (Association des énergies renouvelables Lusophone), soutenu par le FEM (Fonds pour l'environnement mondial), a organisé Conférence internationale sur l’énergie durable en Guinée-Bissau, à Bissau, en Guinée-Bissau, les 6 et 7 décembre. Cet événement a accueilli environ 150 participants d'institutions publiques guinéennes, du secteur privé, de financiers, d'ONG et d'institutions universitaires.
Lors de la séance d’ouverture, António Serifo Embaló, ministre de l’Energie, de l’Industrie et des Ressources naturelles, a confirmé l’engagement du gouvernement dans la promotion des énergies durables et a déclaré: "Lors de cette conférence, nous discutons plus que de l’énergie - nous discutons de l’avenir de la jeune génération et ses perspectives d’avoir accès à des services publics modernes et à des revenus décents dans des secteurs industriels clés tels que l’agriculture, la transformation alimentaire, la pêche, le tourisme et la fabrication. "
Son Excellence João Saad, Secrétaire d’État à l’énergie, a ajouté: «Les plans d’action nationaux pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique donnent une vision cohérente de la réalisation de l’accès universel aux services énergétiques durables. Nous devons réduire notre dépendance aux importations de diesel pour la production d’électricité rapidement .
Martin Lugmayr, représentant de l’ONUDI a également laissé un message fort: c’est maintenant ou jamais! Le plan d'investissement dans l'énergie durable de la Guinée-Bissau prévoit 700 millions de dollars US pour concrétiser la transformation énergétique d'ici 2030 ».
Eder Semedo, représentant de ECREEE, a également souligné que "les signes du changement sont là" et espère que "ces deux jours doivent faire partie de quelque chose de grand et que nous devons tous nous rassembler ici pour veiller à ce que ce soit le cas".
Isabel Cancela de Abreu d'ALER a déclaré que «la Guinée-Bissau a des raisons d'être fière, grâce aux mini-réseaux d'énergie renouvelable opérant à Bambadinca et à Contuboel».
Cette conférence a été la dernière étape du projet de l'ONUDI financé par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) intitulé "Promouvoir les investissements dans les énergies renouvelables dans le secteur de l'électricité en Guinée-Bissau". Depuis 2014, le projet aide le gouvernement à créer un environnement favorable par domaines de la politique et de la planification, du soutien aux (pré) investissements, de la démonstration technologique, ainsi que du renforcement des capacités.
Au cours de la conférence, le plan d'action national pour l'énergie renouvelable (NREAP), le plan d'action national pour l'efficacité énergétique (NEEAP), le programme d'accès SE4ALL et le plan national d'investissement pour l'énergie durable (NSEIP) ont été présentés au secteur privé, aux investisseurs et aux financiers présents. . La conférence a également été marquée par le lancement du rapport de situation sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique en Guinée Bissau.
Avec l'appui du FEM et d'autres partenaires clés, la Guinée Bissau - l'un des pays les plus pauvres et les plus instables du monde - est devenue un lieu intéressant pour investir dans des projets d'énergie renouvelable. Ils couvrent des domaines technologiques tels que les systèmes solaires photovoltaïques connectés à un réseau de taille moyenne, les systèmes de mini-réseaux hybrides solaires (entre 312 et 500 kW), les systèmes photovoltaïques autonomes et la bioélectricité pour l'électrification rurale et les utilisations productives dans les secteurs de la pêche et de l'agriculture. Jusqu'à présent, plus de 50 millions USD d'engagements de financement ont été mobilisés. Le pays exploite et installe actuellement le plus grand projet de mini-réseau hybride à énergie renouvelable de la région de la CEDEAO (par exemple, Bambadinca, Bissora, Contuboel).